Des DS et des hommes.

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Des DS et des hommes.
« il: Ottobre 09, 2009, 01:13:31 pm »
Ciao.
Article du dauphiné Libéré du 08.10.09.
Bob reprent du service.

 [:hello]
JACQUES
2cv AZA 1963.
C4 Cactus. 2014.
CX PRESTIGE 25 TURBO 2  1988.(vendu).
DS 23 Pallas 1975.(vendu).
Traction Avant 7C 1937.(vendu)
"Mieux vaut vivre ses rêves que rêver sa vie"
http://bleuhorizon.canalblog.com/
http://forumamontres.forumactif.com/index.foru

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Offline juillet61

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Re: Des DS et des hommes.
« Risposta #1 il: Ottobre 09, 2009, 01:24:45 pm »
Ciao.
Aujourd'hui.

 
Rallye du Portugal : sur les routes vers Viseu
En quelques semaines, le "Team DS" imaginé par le Grenoblois Bob Neyret, illustre pilote de cette reine de la route dans les années 60, a vu le jour. Et pour une première, voilà quatre équipages engagés dans le rallye du Portugal Historique, qui se court du 6 au 10 octobre.  Suivez leurs aventures...



Première étape : Neyret se rassure, Ogier est plébiscité
En guise de "mise en jambes", une première étape presque sans histoire. Le départ a été donné sur la Place du casino d’Estoril. Au menu, épreuve de classement sur le circuit d'Estoril, liaison puis étape sélective de régularité avec moyenne variable. L’équipage Neyret/Vartanian, parti 15ème est arrivé premier  au premier contrôle horaire. Bob Neyret est donc satisfait - et rassuré – par les aptitudes de navigateur qu’a révélées son copilote Jean-Jacques Vartanian, qu’il va jusqu’à qualifier de «nouveau Terra » (le diminutif de son regretté copilote, Jacques Terramorsi). . « Nous nous sommes bien débrouillés dans les embouteillages. L’erreur de navigation de ce matin nous a été bénéfique ». « J’ai pris une belle leçon de conduite… et Bob une leçon de navigation » ajoute taquin Jean-Jacques Vartanian. Neyret est ravi : il retrouve les paysages et les étapes d’antan qu’il affectionnait particulièrement. Les routes sinueuses de cette première journée ne l’ont pas destabilisées, bien au contraire !


L’ensemble du team est très satisfait de l’organisation et de l’accueil réservé aux concurrents, dont une cinquantaine sont d’ailleurs francophones (Français, Belges essentiellement). Le nombre d’engagés croit rapidement d’années en années pour ce rallye historique qui n’a que 4 ans d’existence.

Jean-Claude Ogier (équipage Jean-Claude Ogier/Damien Ancellin) n’avait jusqu’à ce jour jamais pratiqué le circuit en DS avec des formules de régularité qu’il ne connaissait pas. Il est par ailleurs agréablement surpris par le nombre de spectateurs portugais qui l’apostrophent en français pour discuter avec lui de son passé de pilote. Pour lui, presque novice en rallye historique, les parties difficiles commence ce mercredi.

Car Pedro Barbosa Da Gama, Directeur de course de l’ACP, organisateur du rallye, en convient : le rallye démarre tranquillement , et les difficultés augmenteront à chaque section. Il y a deux sections par jour et le dernier jour, trois sections dont la nuit à Sintra, spéciale célèbre du rallye du Portugal Championnat du Monde, fin 70-début 80. En effet le souhait de l’ACP est de rendre hommage à l’ancien TAP, c’est pourquoi les épreuves se déroulent dans le centre et dans le nord du Portugal. Ce mercredi, l'étape relie Tomar à Viseu : les choses vont se corser.


Deuxième étape : la "casse" ne les arrête pas !
 

C’est avec pas mal de casse que s’achève la 2e journée. Mais à l’arrivée à Viseu, aucun des 4 équipages du Team DS ne manque à l’appel. Cependant, comme bon nombre de concurrents, les "fous du volant" grenoblois procèdent à quelques réparations. Le règlement du rallye autorise en effet une assistance de 60 minutes au parc fermé de fin d’étape.
Le pot d’échappement de la DS de Michel Boutias (équipage Michel Boutias/François Phelouzat) s’est coupé en deux, et c’est muni d’une canette en guise de manchon qu’il compte refixer son échappement. Claude Laurent (équipage Claude Laurent/Dominique Laurent), lui, est confronté à un problème de carburation : « Il y a des ratés au démarrage, en côte surtout, mais une fois parti, tout va bien, la DS a une tenue de route formidable. Nous n’avons pas encore fait le plus dur et il faut ménager la monture. ». Et Damien Ancellin (équipage Jean-Claude Ogier/Damien Ancellin) d’ajouter : « On use fort les voitures, mais on s’économise pour aller au bout. »

En effet, si le plus dur reste à venir, « nous sommes entrés aujourd’hui dans le vif du sujet » souligne Jean-Claude Ogier. Les étapes lui rappellent celles de la Corse d’antan : les routes, surtout celles en pavés et en terre, ont été rendues très glissantes par le terrible orage qui se s’est abattu la veille sur le Portugal. Même si les routes ont été dégagées, la boue et les débris d’eucalyptus sont autant d’obstacles supplémentaires.

Et comme autrefois, la réelle difficulté de l’épreuve est de passer dans les temps aux différents contrôles. Si chacun s’accorde à dire que les moyennes sont dures à tenir, que les étapes sont intenses et que l’attention ne doit être à aucun moment relâchée sous peine de louper un carrefour, « c’est cependant un joli jeu de piste », précise Dominique Laurent. Mais tous de convenir que le cadre est somptueux et qu’à chaque carrefour, justement, « il y a un portugais pour t’encourager », voire indiquer la direction à suivre.

En conclusion, pour Bob Neyret « l’essentiel est se faire plaisir et être à l’arrivée à Estoril samedi 10 octobre ». Toujours est-il, les DS du Team Neyret n’ont pas dit leur dernier mot : ce jeudi (étape Viseu – Lamego – Viseu) est un autre jour…


3e étape : une plongée dans l'esprit des grands rallyes
Les spéciales de la matinée ont eu lieu dans la moyenne vallée du Douro, ce fleuve dont le nom rime avec... Porto. Dans un paysage où les vignes s’étagent en terrasse de pierres sèches à perte de vue, les concurrents ont traversé des petits villages aux rues étroites et pavées. Puis après la pause déjeuner à Lamego, c’est dans l’arrière-pays de la ville de Porto que les spéciales se sont succédées, au milieu de montagnes et des forêts de pins et d’eucalyptus.
Inévitablement, il y a déjà eu de la casse. Alors pour que les concurrents en passe d'abandonner puissent réparer et continuer le rallye, l’organisation a adapté au réglement la catégorie "super rallye" comme en rallye moderne.
Bob Neyret, comme les trois autres équipages du "Team DS", n’est pas dans ce cas.  "Les gens heureux n’ont pas d’histoire, et aujourd’hui nous n’avons eu aucune histoire !" lance-t-il au retour à Viseu
Pas d'histoire... mais forcément des petits anecdotes. Outre les vaches, les chiens et les chats traversent tranquillement les ruelles des villages, voire dorment sur la route, sans se soucier des voitures. "On a failli écraser un chien. J’ai pilé car Jean-Jacques m’en aurait voulu à mort si cette pauvre bête avait fini sous les roues de la DS !"  Bob Neyret se confie plus sérieusement : "Dans ce rallye, on est entouré de Porsche très puissantes. Quand la route est sèche, qu’il n’y a ni pluie, ni chien, ni chataîgne, on ne peut pas les suivre. Mais sur la portion en terre, en 3 km on les a toutes redoublées."
Journée sans réel problème également pour l’équipage Boutias – Phelouzat : "Le pot d’échappement bricolé hier soir avec la canette pour le maintenir a considérablement amélioré l’air dans l’habitacle : on respire moins de gaz d’échappement ! Nous roulons depuis deux jours sans trip master, mais j’ai un équipier doué. On improvise et on passe dans les temps."
C’est là tout le mérite du copilote : il y a beaucoup de changements de direction et il doit en même temps constamment contrôler la moyenne. "Si tu loupes une case du Road Book, t’es perdu !, explique le novice équipier de Bob Neyret, Jean-Jacques Vartanian. Il faut anticiper en permanence, être concis et précis sur les informations que tu communiques au pilote. Et quand Bob me pose une question, je dois bien rester concentré sur le trip, car si je le perds, je risque l’erreur."
Jean Claude Ogier qui a aussi l'expérience des grands rallyes, n'est jamais en mal de comparaison : "Le parcours est toujours très sélectif. L’étape m’a évoqué à la Corse, aujourd’hui c’est l’East African Safari : on voit des vaches comme au Kenya, sauf qu’au lieu de sauter sur la voiture, elles nous regardent passer."
Claude et Dominique Laurent, les spécialistes, apprécient... le rythme. "Cet après-midi on a enchaîné 5 spéciales, le rythme était très soutenu, nous n’avions pas plus de 2 minutes d’avance à chaque contrôle. Nous sommes restés près de 3 heures sans descendre de voiture, mais on s’est vraiment régalé."
Damien Ancellin apprécie : "La chaleur des Portugais donnent envie de revenir, mais sans chrono!" Pilote jusqu’au bout, Bob Neyret  rajoute :  "C’est un pays dans lequel  encore beaucoup de gens s’enthousiasment pour le sport automobile."
 [:hello]
JACQUES
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C4 Cactus. 2014.
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DS 23 Pallas 1975.(vendu).
Traction Avant 7C 1937.(vendu)
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